Lors d’une réunion présidée par Njala Bouden en juillet, le conseil des ministres avait décidé de fusionner Snipe-La Presse et Dar Assabah, deux acteurs majeurs de la presse écrite dans le pays. Cette décision intervient dans un contexte où les deux entreprises connaissent des difficultés financières considérables.
Pour mettre en œuvre cette fusion, une assemblée générale extraordinaire a été convoquée pour les actionnaires de Snipe-La Presse le 28 septembre. Lors de cette réunion, les actionnaires délibéreront sur la question de la fusion avec Dar Assabah.
Les actionnaires de la Snipe sont l’État tunisien, qui détient environ 19% du capital de l’entreprise, ainsi que plusieurs organismes à participation étatique dont l’Office de commerce (31,27%), l’Agence TAP (15,04%), et la STIR (17,55%).
La fusion n'est pas la seule question à l'ordre du jour de cette assemblée générale extraordinaire. Les actionnaires examineront également la possibilité de continuer l'activité de l'entreprise conformément aux exigences du code des sociétés commerciales. Cette discussion devient nécessaire car les fonds propres de l'entreprise sont tombés en dessous de la moitié de son capital.
Le processus de fusion impliquera également la création d'un plan de restructuration pour la nouvelle entité résultant de la fusion. Cette étape est essentielle pour assurer la viabilité et la compétitivité de la nouvelle organisation dans un paysage médiatique en constante évolution.
Outre la fusion et la restructuration, le gouvernement s'est également engagé à assurer les besoins financiers des deux entreprises pendant la période de préparation du programme de sauvetage qui doit être finalisé avant la fin de l’année 2023.