Les deux principaux producteurs de pétrole prévoient de réduire leur production de 1,5 million de barils par jour dans un contexte de ralentissement économique mondial.
L'Arabie saoudite et la Russie ont annoncé des réductions de l'approvisionnement mondial en pétrole pour lutter contre la baisse des prix de l'énergie, s'ajoutant à plusieurs réductions effectuées cette année par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole brut, a déclaré qu'elle prolongerait sa réduction actuelle d'un million de barils par jour jusqu'en août. Le vice-Premier ministre russe, Alexander Novak, a suivi l'annonce saoudienne en déclarant que la Russie réduirait ses exportations de 500 000 barils par jour au cours du même mois. Ensemble, ces réductions représentent 1,5 % de l'approvisionnement mondial en énergie.
Les pays de l'OPEP, qui ont été durement touchés par l'augmentation de l'offre de pétrole des États-Unis et le ralentissement économique de la Chine, ont salué cette décision. Le ministre libyen du pétrole, Mohamed Oun, a prédit un effet positif sur l'économie mondiale, tandis que l'Algérie a également annoncé une réduction de sa production de pétrole en août, de 20 000 barils par jour.
Le prix du pétrole a augmenté suite à ces annonces du 3 juillet, avant de retomber en dessous du prix d'ouverture de la journée à la clôture du marché à New York.
Le prix du baril de pétrole Brent s'est stabilisé à 75,4 dollars, ce qui reste en deçà des estimations du ministère des Finances pour l'élaboration du budget de l'État pour 2023, fixées à 89 dollars le baril. Le pic des prix a été atteint le 23 janvier, avec un prix de 88 dollars le baril.