Le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi, a récemment proposé d'examiner la possibilité d'établir une égalité des taux d'intérêt entre toutes les institutions de microfinance et les banques. L'objectif de cette initiative est “d'ouvrir la voie à un plus grand nombre de Tunisiens pour bénéficier de prêts et de transactions financières”, d’après le ministre.
Cette proposition a été faite lors d'une session d'écoute tenue le mardi 26 mars 2024 par le Comité des finances et du budget à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). La session portait sur le projet de loi relatif à la lutte contre l'exclusion financière.
Selon Ezzahi, l'augmentation des taux d'intérêt sur les prêts accordés par les institutions de microfinance est due au fait qu'elles obtiennent des prêts à des taux élevés, tant à l'étranger qu'à l'intérieur du pays, pour financer leurs interventions.
Le ministre a indiqué que la loi pourrait stipuler la nécessité d'adopter des taux d'intérêt qui tiennent compte de la situation du citoyen. Il a ajouté que les textes d'application pourraient préciser cela en détail, soulignant l'importance de la transparence et de l'équité dans la détermination des taux d'intérêt.