À la fin de 2023, le budget de l'État a enregistré un déficit de 11,3 milliards de dinars, en hausse par rapport aux 11,1 milliards de dinars de l'année précédente. Cette augmentation du déficit est le résultat d'une croissance rapide des dépenses de l'État, qui ont atteint 53,8 milliards de dinars, soit une hausse de 6,3% en glissement annuel.
En revanche, les ressources de l'État, qui ont généré des recettes de "seulement" 43,2 milliards de dinars, n'ont augmenté que de 5,5%.
En ce qui concerne la collecte des recettes fiscales, il semble que le gouvernement ait réussi à trouver un équilibre délicat entre l'amélioration des recettes et l'allègement de la pression fiscale.
Ainsi, les recettes fiscales ont augmenté de 7,3% pour atteindre 38 milliards de dinars, tandis que la pression fiscale, bien qu’élevée, a diminué de 70 points de base pour s'établir à 24%, contre 24,7% à la fin de 2022.
Du côté des dépenses, les charges salariales continuent de représenter la plus grande part, avec un nouveau record de 21,6 milliards de dinars, en hausse de 2,3% en glissement annuel. Par ailleurs, les dépenses d'intervention ont atteint un niveau record de 18,3 milliards de dinars. Ces dépenses ont connu une hausse rapide de 42% en 2022, passant de 12,6 à 17,9 milliards de dinars.
Enfin, une bonne nouvelle concerne l'investissement. Les dépenses consacrées à l'investissement ont augmenté d'environ 25% entre 2022 et 2023. Cependant, leur valeur reste faible, à seulement 5,6 milliards de dinars.